Houria

C'est un ange qui nous fît connaître, ...

Le 25 décembre 2014,
Houria lisait sur la terrasse de la rue Oberkampf.

Je m'assis à côté d'elle, ...

 

 

Je voulais, Houria, te conter,
Le démon, qui m'oppresse à minuit,
Quand en quête du bonheur, je vis dans l'enfermement
En trinquant au rêve du flacon.

Comme Aladin, tu surgis dans ce bar,
Des étoiles, du soleil plein les yeux,
Un mirage qui pépie du bonheur de chaque instant,
Fasciné, je dérive à ton bord !

Refrain : Houria, Habibati

Dégrisé, je scrutais ton génie,
Ton tracé des pommettes, ton minois,
L'effigie d'une reine ancienne au regard mélancolique
M’immergeait dans les mille et une nuits.

Timoré, j'effleurais ton poignet,
Chuchotant à l'oreille quelques mots,
J'avançais à pas feutrés, pour ne pas t’effaroucher,
Redoutant que tu ne t'évapores.

L'inflexion de ta voix calme et grave,
Exprimant ton impression, ton rêve,
Un avant goût délicieux envahit jusqu'à ma moelle,
Ebloui, je vibrais d'émotions.

Un parfum de lilas s’échappait,
Un effluve qui coulait de tes hanches,
Tu envahissait l’espace, ton corps, ta voix, ton odeur,
Je vibrais de ton envoûtement.

Je voulais, Houria, te confier,
Ma passion pour ton âme qui m'enflamme.
Je veux conquérir ton coeur et palpiter chaque instant,
Cultiver tous deux l'éternité.

Marin.

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